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Butt of Lewis. But ! This is the end.


22 juillet
Port of Ness-Butt of Lewis 5 km
+ 50 m

Donc, je partais sans le café tant espéré au ventre... Et c'est par un dernier beau chemin au ras des falaises, que j'ai atteint le phare à l'extrême nord des Outer Hebrides, bâti par les frères Stevenson, dont Thomas le père de Robert Louis, mécontent que son fils ne suive pas la même voie que lui. Il  deviendra l'écrivain que l'on connaît, auteur du Voyage avec un âne dans les Cévennes et de L'île aux trésors, parmi d'autres titres.
Mais, où est la pluie dont parle sans cesse Finn Mac Leod ?

J'ai donc enfilé le chapelet des "Western Isles" et ce fut une randonnée sauvage, avec des moments difficiles, mais forte, avec de belles rencontres animales, paysagères et humaines.
Et je retiendrais en premier, l'accueil chaleureux des gens d'ici.
Je vais continuer d'une manière plus improvisée et variée. Tiens, le train de Harry Potter, pourquoi pas ?
Un petit regret tout de même le peu de commentaires sur le blog, j'aurais aimé qu'il soit plus vivant (quel silence, la BDF !). J'avais un peu l'impression d'écrire dans le vide. Merci cependant, à CF et James et aux voix off, Christian T. Gene, Odile...
 




I kilt you.

Quelques jours plus tard, une suite pointe là :


                        






Port of Ness. 9h de marche, 4h de tourbe, 4 chutes, 2 cerfs ; magique.

21 juillet
Tosta-Port of Ness 25 km
+ 400 m
Black house


Chute nez dans le ruisseau  ! Jambe gauche dans la linaigrette

Oui le plus dur parcours depuis le début  (sans compter la randonnée de nuit). Mal aux genoux, les derniers kilomètres. Est-ce le contrecoup de la chute assez violente ? (Le lendemain tout rentrera dans l'ordre).
Mais la tourbe on s'en lasse ou on en joue ! Oui, je commence à l'apprécier.
Et puis dans ces collines, avec tous ces moutons, une odeur âcre, sèche, agréable.

DONC, je suis au bout ! Presque. Du roman. Là où çà se passe. Un crime toujours.
Il paraît, mais je n'ai rien vu qui y ressemble, qu'un circuit découverte est organisé sur les lieux de l'action du roman dans Port of Ness.
Village assez étiré que j'ai parcouru plusieurs fois ce jour et le lendemain.
Et au final, j'ai planté ma tente
tout au bout, au-dessus du port, derrière le café.  (On aperçoit à droite, sur la photo, le hangar à bateaux où les ados trouvent le corps du pendu !).
Mais le patron a eu la mauvaise idée de ne pas ouvrir son café le lendemain. 

Tout est calme et paisible. Les gens sont charmants. On a du mal à imaginer un crime dans le secteur. Personnellement à part écraser une limace, je n'en commettrai pas !




Tolsta. Toujours plus au nord

20 juillet
 Stornoway-Tolsta
23 km
+ 300 m

Beaucoup de Mac Adam ce jour, mais avec vues superbes et ... la rencontre d'un cerf (femelle).
Cette fois-ci, on s'est regardé les yeux dans les yeux !
Animal vrai



 Les reproductions. 
Les écossais aiment bien poser devant leur "cottage" un animal fétiche, signe d'accueil. On voit beaucoup de chouettes aussi.

Beaucoup d'églises également, surtout dans le Nord protestant. J'ai vu à Laxay 2 églises proches l'une de l'autre de 300 m ! Des "Free church" sans beaucoup de cachet. Le poids et les oppositions de religion sont très forts dans les Hébrides extérieures. Catholiques au sud, protestants au nord.
(Un(e) volontaire pour traduire l'inscription de droite ?)




Stornoway. Standing stones

19 juillet

Tour en bus pour découvrir Standing Stones, Stonehenge local, plus ancien, et un village restauré de "Blackhouses".
Dans le coin, 3 sites de "Pierres levées", sans doute plus magiques au soleil couchant.
Dans le village de Blackhouses, un hostel. Ce serait super d'y séjourner !


Cercle 2
Le soir, trio musical dans un Pub : accordéon qui mène la danse, violon, claviers. Assis en position haute à une table au 1er rang avec des jeunes peut-être locaux, j'écoute et regarde passer dans un défilé incessant les consommateurs de bière, entre ma table et la scène, vers les toilettes toutes proches ! Moi-même, je n'enclencherai pas le podomètre pour compter mes pas, après les quelques pintes et les whiskies (à rendre jaloux James) que je me suis octroyés en ce jour de diversion bien mérité.






Stornoway. Lovely day


18 juillet
Lacasaigh-Stornoway 26 km
+ 460 m
20°à 24° C
 Étonnant, cette absence totale de vent.
 Il est 22h, je suis encore en chemisette. Faut dire qu'ici le soleil se couche autour de 22h justement, avec seulement 1h de décalage solaire.
Des gouttes de sueur ont coulé cet après-midi.
Rare pour le souligner

Sinon rien d'extraordinaire ce jour.
Long chemin "raised turf path" (traducteurs ?).

Juste un final qui se finit dans un beau parc arboré, et ça fait plaisir de voir des arbres. Et derniers pas dans le château médiéval !

Lew castle

Ah si. A l'orée d'un bois, un cerf. Quelle élégance, sa course.
Ce soir, je campe dans le jardin d'un bunkhouse et c'est une étudiante française qui me reçoit. Étudiante ici à Stornoway, la plus grande ville des Hébrides extérieures. 7500 habitants. Un port important  et un festival celtique  qui commence dans 2 jours et dès demain dans les pubs. Je tombe bien !
Black house 

Aujourd'hui 

Shieling

Shieling
Panorama de maisons et d'abris.
Et les chants commencent, ici, dans le bunkhouse.
                                                           Le voici.
Juste derrière se situe la bibliothèque dont on voit le bibliobus,
et maintenant l'intérieur (un peu vieillot, bilingue bien sûr).

Le jardin du bunkhouse, où l'on aperçoit le haut de mon tipi. A côté, la tente de 2 jeunes anglaises très sympas, parcourant également l'"Hebridean Way", avec arrêt au festival celtique local, très renommé.

Lacasaigh=Laxay. Du soleil, du soleil, du soleil


Et du vent aussi
17 juillet
Ath Linne-Lacasaigh 20 km
+ 300 m

Vent et soleil : ça va sécher !

Visite d'un petit musée dans un centre de bienfaisance où également, je me désaltère et mange un gâteau
Sécheresse matinale 
Loch riche en saumons

Beaucoup de moutons, bien qu'en régression, mais peu se retrouvent dans les menus des restaurants.
Je bavarde gentiment avec cet éleveur. Enfin, je comprends quelques mots...


Seiling repeint






Art métallique sauvage 


Bois et métal 
Lignes d'eaux. Je marche au milieu et saute parfois sur les côtés...




Ath Linne=Aline. Du vent, du vent, du vent

17 juillet
Horgabost-Ath Linne
26 km
+ 600 m

Jour extrême aujourd'hui. Du vent puissant, tourbillonnant, en rafales, heureusement souvent de dos, si bien que parfois, je courais. Si fort que ce diable déclenche les photos pour moi, ou bien éteint mon portable !
Dans les airs, point d'oiseaux mais de la laine de mouton ! La lande ondulait comme vagues en mer d'Iroise et comme l'eau des lochs.
Croisé deux randonneurs et un m'a doublé lorsque je me battais avec mon poncho volant. C'est rare.
Et les jeux de lumière qui défilent ultra rapides sur les flancs des collines, me faisaient oublier la pluie fine qui me frappait régulièrement le dos.



Le soir, je fais du stop pour aller en ville, trouver un hébergement. Très vite une voiture s'arrête. Un couple cool et "justement on a une chambre à louer !". Résultat, 2 nuits chez eux en B & B. Très sympas. Grande demeure en rénovation. Lui, homme de Lewis, travaillant en mer du Nord.
Linda et Sandy

Elle de Glasgow. Et plusieurs fois je ferai du stop le soir pour diner en ville. Ça marche, et ça rajeunit !

Tarbert. Repos et ecritures rétroactives

15 juillet

Rencontre au Bunkhouse (gite d'étape local) de Joseph, prof. d'italien et de français. Nous conversons donc en italien. Il me parle du peu d'intérêt qu'ont ses élèves pour notre belle langue nationale. " À quoi cela peut-il nous servir ? ".  Lui parcourt les îles à vélo. Il a des racines locales, mais aussi irlandaises, anglaises...
On traine dans le village sous le crachin car on doit laisser libre le bunkhouse entre 10h et 14h. Visite à l'office de tourisme, dans un magasin de tweed, spécialité de Harris. Puis on se boit un thé accompagné de "cookies", et bien sûr on arpente la distillerie locale, aux murs joliment décorés :



En vente ici

Sympas ces bunkhouses où on entend du danois, allemand, suisse, anglais, écossais... et aussi quelques ronflements la nuit dans le dortoir de, ici, 8 lits. Rencontre aussi de Hugh, de Newcastle, qui parle un peu le français et le malaisien.  Zoologiste, il part bientôt pour St. Kilda, île aux innombrables oiseaux et où le bivouac est la seule possibilité pour séjourner.

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